maillot de foot 2018-Un homme est jugé pour attentat à la bombe contre un autobus de l'équipe de Dortmund
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Un homme germano-russe a été jugé jeudi, accusé d'avoir perpétré un attentat à la bombe contre le bus de l'équipe de football du Borussia Dortmund dans le cadre d'une tentative de fortune sur le marché boursier.
Les explosions, il ya huit mois, ont brisé les vitres du bus, laissant l'international espagnol Marc Bartra, 26 ans, avec un poignet cassé. Un policier a également subi des dommages à l'oreille interne lors de l'agression du 11 avril.
Le suspect - nommé seulement Sergei W., 28 ans - a été arrêté 10 jours après avoir apparemment déclenché à distance les trois engins explosifs cachés dans une haie alors que le bus quittait l'hôtel de l'équipe pour un match de Ligue des Champions.
Son motif allégué était la cupidité. Les procureurs lui reprochent d'avoir cherché à profiter d'une chute anticipée de la valeur boursière du club après l'attentat, en encaissant des options de vente.
Les enquêteurs avaient d'abord craint un lien djihadiste après que des lettres suggérant un motif islamiste aient été trouvées sur les lieux. Mais des questions ont rapidement surgi quant à leur authenticité et un Irakien placé en détention a rapidement été blanchi.
Quelques jours plus tard, la police est tombée sur le suspect, un technicien en électricité, et l'a accusé de 28 chefs d'accusation de tentative de meurtre, d'attentat à la bombe et de lésions corporelles graves.
Il logeait dans le même hôtel de Dortmund que les joueurs, avait une idée de l'endroit où les bombes à fragmentation s'étaient déclenchées et avait acheté les options de vente sur les actions de l'équipe le jour de l'attaque, ont indiqué les procureurs.
Dortmund, également connu sous le nom BVB, est le seul club de football en Allemagne qui est coté en bourse.
Pour son projet d'argent, W. avait apparemment retiré environ 50 000 euros (59 000 dollars) de crédit pour financer l'achat d'options.
Ils auraient pu être vendus à un prix prédéterminé au plus tard le 17 juin, soit plus de deux mois après l'attentat, alors qu'une forte baisse du cours de l'action aurait promis un profit élevé.
Les procureurs ont déclaré "qu'une baisse significative du prix aurait pu être attendue si, à la suite de l'attaque, des joueurs avaient été grièvement blessés ou même tués".
Le suspect aurait pu empocher jusqu'à 500 000 euros de profit si le plan venait à disparaître, croient-ils. Il a cependant vendu les options dans les jours qui ont suivi l'attaque, ne faisant que 5 900 euros.
Le chef de la police criminelle fédérale allemande, Holger Muench, a déclaré: "Nous n'avons jamais connu une telle attaque qui s'est finalement avérée être une forme perfide de manipulation boursière".
W. fait face à la prison à vie s'il est reconnu coupable, bien qu'en Allemagne, la libération conditionnelle soit généralement accordée après 15 ans.
Citant des enquêteurs sans nom, le journal Bild a déclaré que la police pensait que le suspect était capable de fabriquer une bombe déclenchée à distance, après avoir remporté un prix éducatif en électronique et en ingénierie en 2005.
Les procureurs disent que les bombes contenaient chacune jusqu'à un kilogramme d'un mélange de carburant contenant du peroxyde d'hydrogène et environ 65 boulons métalliques.
W. a attiré l'attention sur l'hôtel, a rapporté Bild, d'abord en insistant sur une fenêtre donnant sur le devant, puis, dans le pandémonium après les explosions, en marchant calmement dans son restaurant pour commander un steak.
Dans leur déclaration liminaire, les avocats de la défense ont accusé les médias de divulguer des détails de l'enquête, ce qui a porté préjudice à leur client.
Ce fut particulièrement grave "parce qu'il n'y a pas d'autre grande ville allemande où la population s'identifie aussi étroitement avec le football que Dortmund", a déclaré l'avocat de la défense Carl Heydenreich.
Plus tôt, dans une interview avec Bild, Heydenreich avait minimisé la gravité de l'attaque, la comparant à une tentative timide de marquer un but.
"Un seul boulon métallique s'est retrouvé dans le bus ... Si un joueur rate le but à une distance de cinq mètres, il faut se demander: est-ce qu'il ne pouvait pas le faire ou ne voulait-il pas le faire?"
Un jour après l'attaque, Dortmund a perdu son match contre Monaco, ce qui a incité l'entraîneur Thomas Tuchel à se retourner contre l'UEFA pour ne pas avoir donné le temps aux joueurs de faire face à leur peur avant de revenir sur le terrain.
Les explosions, il ya huit mois, ont brisé les vitres du bus, laissant l'international espagnol Marc Bartra, 26 ans, avec un poignet cassé. Un policier a également subi des dommages à l'oreille interne lors de l'agression du 11 avril.
Le suspect - nommé seulement Sergei W., 28 ans - a été arrêté 10 jours après avoir apparemment déclenché à distance les trois engins explosifs cachés dans une haie alors que le bus quittait l'hôtel de l'équipe pour un match de Ligue des Champions.
Son motif allégué était la cupidité. Les procureurs lui reprochent d'avoir cherché à profiter d'une chute anticipée de la valeur boursière du club après l'attentat, en encaissant des options de vente.
Les enquêteurs avaient d'abord craint un lien djihadiste après que des lettres suggérant un motif islamiste aient été trouvées sur les lieux. Mais des questions ont rapidement surgi quant à leur authenticité et un Irakien placé en détention a rapidement été blanchi.
Quelques jours plus tard, la police est tombée sur le suspect, un technicien en électricité, et l'a accusé de 28 chefs d'accusation de tentative de meurtre, d'attentat à la bombe et de lésions corporelles graves.
Il logeait dans le même hôtel de Dortmund que les joueurs, avait une idée de l'endroit où les bombes à fragmentation s'étaient déclenchées et avait acheté les options de vente sur les actions de l'équipe le jour de l'attaque, ont indiqué les procureurs.
Dortmund, également connu sous le nom BVB, est le seul club de football en Allemagne qui est coté en bourse.
Pour son projet d'argent, W. avait apparemment retiré environ 50 000 euros (59 000 dollars) de crédit pour financer l'achat d'options.
Ils auraient pu être vendus à un prix prédéterminé au plus tard le 17 juin, soit plus de deux mois après l'attentat, alors qu'une forte baisse du cours de l'action aurait promis un profit élevé.
Les procureurs ont déclaré "qu'une baisse significative du prix aurait pu être attendue si, à la suite de l'attaque, des joueurs avaient été grièvement blessés ou même tués".
Le suspect aurait pu empocher jusqu'à 500 000 euros de profit si le plan venait à disparaître, croient-ils. Il a cependant vendu les options dans les jours qui ont suivi l'attaque, ne faisant que 5 900 euros.
Le chef de la police criminelle fédérale allemande, Holger Muench, a déclaré: "Nous n'avons jamais connu une telle attaque qui s'est finalement avérée être une forme perfide de manipulation boursière".
W. fait face à la prison à vie s'il est reconnu coupable, bien qu'en Allemagne, la libération conditionnelle soit généralement accordée après 15 ans.
Citant des enquêteurs sans nom, le journal Bild a déclaré que la police pensait que le suspect était capable de fabriquer une bombe déclenchée à distance, après avoir remporté un prix éducatif en électronique et en ingénierie en 2005.
Les procureurs disent que les bombes contenaient chacune jusqu'à un kilogramme d'un mélange de carburant contenant du peroxyde d'hydrogène et environ 65 boulons métalliques.
W. a attiré l'attention sur l'hôtel, a rapporté Bild, d'abord en insistant sur une fenêtre donnant sur le devant, puis, dans le pandémonium après les explosions, en marchant calmement dans son restaurant pour commander un steak.
Dans leur déclaration liminaire, les avocats de la défense ont accusé les médias de divulguer des détails de l'enquête, ce qui a porté préjudice à leur client.
Ce fut particulièrement grave "parce qu'il n'y a pas d'autre grande ville allemande où la population s'identifie aussi étroitement avec le football que Dortmund", a déclaré l'avocat de la défense Carl Heydenreich.
Plus tôt, dans une interview avec Bild, Heydenreich avait minimisé la gravité de l'attaque, la comparant à une tentative timide de marquer un but.
"Un seul boulon métallique s'est retrouvé dans le bus ... Si un joueur rate le but à une distance de cinq mètres, il faut se demander: est-ce qu'il ne pouvait pas le faire ou ne voulait-il pas le faire?"
Un jour après l'attaque, Dortmund a perdu son match contre Monaco, ce qui a incité l'entraîneur Thomas Tuchel à se retourner contre l'UEFA pour ne pas avoir donné le temps aux joueurs de faire face à leur peur avant de revenir sur le terrain.
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