Maillot Real Madrid 2017 2018-Espagne politiquement divisée par la rivalité El Clasico
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Souvent symbolisé comme opposant la fierté de la Catalogne à la capitale espagnole, le «El Clasico» entre Barcelone et le Real Madrid est un mélange de tension politique et sociale autant que sportive.
D'autant plus cette semaine que les parties se retrouveront samedi à Madrid, un peu plus de 36 heures après la clôture des élections lors des élections locales en Catalogne qui ont été déclenchées par la crise provoquée par la campagne pour l'indépendance de la région.
"Ils ont un lien idéologique très fort", a déclaré le politologue Pablo Simon à l'AFP.
"D'un côté, le Real Madrid, qui peut normalement être considéré comme ayant une base de supporters plus conservatrice et nationaliste."
En revanche, Simon cite la devise «plus qu'un club» de Barca comme étant ancrée dans le sens de l'identité catalane.
Les images et les sons de leurs stades Camp Nou et Santiago Bernabeu reflètent cette différence.
À Barcelone, des drapeaux catalans, dont l'Estelada, qui soutient l'indépendance, circulent couramment, tandis que la foule du plus grand stade d'Europe réclame l'indépendance à la 17e minute de chaque match pour marquer la chute de la Catalogne dans la guerre de Succession espagnole de 1714 .
A Bernabeu, des drapeaux espagnols sont éparpillés à travers le stade, tandis que des cris de "Viva Espana" retentissent le 1er octobre dans les heures qui suivent la violente répression des forces de police espagnoles lors d'un référendum sur l'indépendance organisé par les séparatistes en Catalogne.
Cependant, malgré toutes leurs différences, El Clasico et surtout la peur de perdre l'affrontement si la Catalogne gagne l'indépendance, unit les deux groupes de supporters.
"C'est le derby de l'Espagne et il semble impossible d'être neutre", a déclaré à l'AFP Sid Lowe, journaliste de football espagnol et auteur du livre "Fear and Loathing in La Liga" sur la rivalité.
"C'est un événement fédérateur, personne ne veut perdre ce jeu, même en cas d'indépendance catalane."
Le président de la Liga, Javier Tebas, a prévenu à plusieurs reprises que le Barça ne serait pas autorisé à continuer à jouer dans la ligue espagnole si la campagne pour l'indépendance était menée à bien.
Cependant, c'est un scénario que les deux clubs refusent d'envisager avec beaucoup de menaces croyantes de Tebas, qui a assisté à une marche nationaliste plus tôt dans l'année, sont alignés sur ses propres convictions politiques.
"Je veux dire à tous les membres que l'intention du club est de continuer à jouer en La Liga et que notre participation est garantie", a déclaré le président de Barcelone, Josep Maria Bartomeu, lors de l'AGA du mois d'octobre.
"Je ne peux pas envisager une Espagne sans la Catalogne, ni la Liga sans le Barça", a déclaré le président du Real Madrid, Florentino Perez, au quotidien espagnol El Espanol.
Le conseil d'administration de Bartomeu s'est efforcé de défendre sa position en défendant les institutions catalanes suite à l'application du gouvernement autonome par le gouvernement espagnol, mais ne s'est pas non plus prononcé en faveur de l'indépendance.
Barca a joué Las Palmas à huis clos le 1er octobre pour protester contre les violences dans les bureaux de vote.
Cependant, même des militants pro-indépendantistes comme l'ancien président du Barça, Joan Laporta, ont appelé le Barça à rester en Liga.
"Personne à Barcelone ne veut perdre ce jeu même si cela peut contredire sa position politique ou sociale", a ajouté Lowe.
Le match de football le plus regardé au monde attirera une audience télévisée potentielle de 650 millions de téléspectateurs qui connaîtront cinq vainqueurs du Ballon d'Or Cristiano Ronaldo de Real et Lionel Messi de Barcelone.
"Il paralyse la vie normale en Espagne", a ajouté Simon. "C'est pourquoi nous recommandons toujours d'aller au théâtre ou au cinéma à ce moment-là car ils seront vides."
Pourtant, le fait que ce qui pourrait arriver au Barça, et par extension à El Clasico, ait joué un si grand rôle dans le débat sur l'indépendance, est un signe de l'importance profonde du match pour la société espagnole comme quelque chose de plus qu'un événement sportif.
"À première vue, le fait que nous soyons préoccupés par l'impact du football sur l'indépendance de la Catalogne est absurde, car il y a tellement d'autres choses à faire", a ajouté Lowe.
C'est pourtant celui qui a le plus occupé les gens: est-ce que Barcelone sera encore dans la ligue, y aura-t-il encore un clasico, et personne ne veut que ce soit perdu?
D'autant plus cette semaine que les parties se retrouveront samedi à Madrid, un peu plus de 36 heures après la clôture des élections lors des élections locales en Catalogne qui ont été déclenchées par la crise provoquée par la campagne pour l'indépendance de la région.
"Ils ont un lien idéologique très fort", a déclaré le politologue Pablo Simon à l'AFP.
"D'un côté, le Real Madrid, qui peut normalement être considéré comme ayant une base de supporters plus conservatrice et nationaliste."
En revanche, Simon cite la devise «plus qu'un club» de Barca comme étant ancrée dans le sens de l'identité catalane.
Les images et les sons de leurs stades Camp Nou et Santiago Bernabeu reflètent cette différence.
À Barcelone, des drapeaux catalans, dont l'Estelada, qui soutient l'indépendance, circulent couramment, tandis que la foule du plus grand stade d'Europe réclame l'indépendance à la 17e minute de chaque match pour marquer la chute de la Catalogne dans la guerre de Succession espagnole de 1714 .
A Bernabeu, des drapeaux espagnols sont éparpillés à travers le stade, tandis que des cris de "Viva Espana" retentissent le 1er octobre dans les heures qui suivent la violente répression des forces de police espagnoles lors d'un référendum sur l'indépendance organisé par les séparatistes en Catalogne.
Cependant, malgré toutes leurs différences, El Clasico et surtout la peur de perdre l'affrontement si la Catalogne gagne l'indépendance, unit les deux groupes de supporters.
"C'est le derby de l'Espagne et il semble impossible d'être neutre", a déclaré à l'AFP Sid Lowe, journaliste de football espagnol et auteur du livre "Fear and Loathing in La Liga" sur la rivalité.
"C'est un événement fédérateur, personne ne veut perdre ce jeu, même en cas d'indépendance catalane."
Le président de la Liga, Javier Tebas, a prévenu à plusieurs reprises que le Barça ne serait pas autorisé à continuer à jouer dans la ligue espagnole si la campagne pour l'indépendance était menée à bien.
Cependant, c'est un scénario que les deux clubs refusent d'envisager avec beaucoup de menaces croyantes de Tebas, qui a assisté à une marche nationaliste plus tôt dans l'année, sont alignés sur ses propres convictions politiques.
"Je veux dire à tous les membres que l'intention du club est de continuer à jouer en La Liga et que notre participation est garantie", a déclaré le président de Barcelone, Josep Maria Bartomeu, lors de l'AGA du mois d'octobre.
"Je ne peux pas envisager une Espagne sans la Catalogne, ni la Liga sans le Barça", a déclaré le président du Real Madrid, Florentino Perez, au quotidien espagnol El Espanol.
Le conseil d'administration de Bartomeu s'est efforcé de défendre sa position en défendant les institutions catalanes suite à l'application du gouvernement autonome par le gouvernement espagnol, mais ne s'est pas non plus prononcé en faveur de l'indépendance.
Barca a joué Las Palmas à huis clos le 1er octobre pour protester contre les violences dans les bureaux de vote.
Cependant, même des militants pro-indépendantistes comme l'ancien président du Barça, Joan Laporta, ont appelé le Barça à rester en Liga.
"Personne à Barcelone ne veut perdre ce jeu même si cela peut contredire sa position politique ou sociale", a ajouté Lowe.
Le match de football le plus regardé au monde attirera une audience télévisée potentielle de 650 millions de téléspectateurs qui connaîtront cinq vainqueurs du Ballon d'Or Cristiano Ronaldo de Real et Lionel Messi de Barcelone.
"Il paralyse la vie normale en Espagne", a ajouté Simon. "C'est pourquoi nous recommandons toujours d'aller au théâtre ou au cinéma à ce moment-là car ils seront vides."
Pourtant, le fait que ce qui pourrait arriver au Barça, et par extension à El Clasico, ait joué un si grand rôle dans le débat sur l'indépendance, est un signe de l'importance profonde du match pour la société espagnole comme quelque chose de plus qu'un événement sportif.
"À première vue, le fait que nous soyons préoccupés par l'impact du football sur l'indépendance de la Catalogne est absurde, car il y a tellement d'autres choses à faire", a ajouté Lowe.
C'est pourtant celui qui a le plus occupé les gens: est-ce que Barcelone sera encore dans la ligue, y aura-t-il encore un clasico, et personne ne veut que ce soit perdu?
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